La folie de l’électrique dans le sport et dans le golf !

Les avancées technologiques n’offrent pas des changements que dans le monde des transports ou des appareils domestiques, elles sont aussi une nouvelle composante prépondérante dans le monde du sport qui évolue peu à peu en fonction de celles- ci.

Que ce soient l’arrivée de la vidéo dans les matchs de football, le Hawk-Eyeau tennis pour déterminer si une balle est faute ou non ou les diverses innovations qui touchent chaque année les voitures de Formule 1, la technologie ne cesse de changer le visage du sport en général. Et l’arrivée de l’électrique n’est qu’un exemple parmi d’autres de cette immersion, mais il est peut-être l’un des plus probants.

Le golf d’abord

Ainsi, sur notre site, nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises des chariots de golf électriques, qui commencent à remplacer un peu partout les chariots de golf traditionnels. Et ceux-ci aussi ne cessent de se perfectionner au fil des ans avec l’arrivée constante de nouvelles technologies à l’intérieur. Si le reste du golf ne peut décemment pas espérer d’autres progrès grâce à l’électrique (on voit mal l’arrivée de balles téléguidées comme acceptable), d’autres sports ont pu voir leur contexte évoluer drastiquement grâce à celui-ci.

Des déplacements chamboulés

En premier lieu, avant le sport professionnel, c’est dans nos manières de se déplacer que l’électrique a le plus percé ces dernières années. Alors qu’il y a encore dix ans les rollers et les skateboards étaient les rois des trottoirs pour se mouvoir rapidement et sans trop d’efforts, désormais ce sont les trottinettes électriques, les gyropodes et les gyroroues qui ont lacote. Le succès des trottinettes électriques à Paris est telle que de nombreuses plaintes ont été déposées contre elles, et que le gouvernement a dû en urgence déposer un projet de loi pour mieux réguler l’utilisation de celles-ci, qui était jusque-là assez anarchique.

Le vélo civil oui, le pro non

L’autre milieu à connaître un vrai essor de l’électrique est celui du vélo. Chaque année, le pourcentage de vente de vélos électriques grandit face à celui de vélos classiques, et pourrait peut-être un jour le dépasser tant le concept séduit de plus en plus de personnes, et en premier lieu les citadins et les personnes plus âgées. 

Le principal avantage de ceux-ci est le même que celui des chariots de golf électriques, ils permettent de réaliser des distances plus longues en faisant beaucoup moins d’efforts.

Toutefois, ce système électrique dans le vélo n’a pas encore gagné le monde professionnel où il est encore considéré comme une tricherie, et quelques savoureuses histoires de petits moteurs cachés dans les vélos ont parfois défrayé la chronique dans le cyclisme. On voit mal cet état d’esprit évoluer dans les années à venir, et c’est donc à la seule force de leurs jambes que les favoris du prochain Tour de France s’affronteront sur les routes de l’Hexagone.

L’automobile pour redorer son image

Mais s’il y a un sport professionnel qui s’est lancé à fond sur le marché de l’électrique, c’est très certainement le sport automobile. Alors que la F1, la Moto GP ou le rallye sont souvent décriés comme étant des sports polluants dans un monde où la lutte contre le changement climatique est devenu un enjeu international de premier plan, l’occasion était belle pour certains de continuer à proposer des courses de voitures, mais avec un bilan carbone beaucoup plus raisonnable. C’est à partir de cette idée qu’est née la Formule E.

Ce championnat qui espère concurrencer dans l’avenir celui plus populaire de la Formule 1 a été lancé en 2014 et a déjà su trouver son public, bien aidé par plusieurs ambassadeurs de renom. Ainsi, la plupart des pilotes de ce championnat sont passés par la Formule 1 avant, comme Nelson Piquet Jr, vainqueur de la première édition, ou le Français Jean-Eric Vergne, Champion en 2018.

Aujourd’hui, la plupart des grandes marques automobiles s’y sont mises, comme Jaguar, BMW, Audi, Porsche, Nissan, Renault et Mercedes, et le public répond chaque année plus présent lors des courses qui sont organisées plutôt en ville que sur des circuits, traduisant là-encore un intérêt croissant pour l’arrivée de l’électrique dans le sport.